Devant les comportements de certains supporters, le CDO 71 a publié un message sur son compte Facebook ce lundi soir. Désormais, les arbitres auront l’obligation de suspendre ou d’arrêter le match en cas d’insultes venues du public. Décryptage.
Face aux incivilités faites envers les arbitres, la présidente de la CDO, Estelle Fournier Haichour, est monté au créneau ce lundi. Et ce, pour annoncer un durcissement des mesures en cas de comportements répréhensibles envers les arbitres émanant du public. Notamment les insultes. Dorénavant, l’arbitre aura l’obligation de suspendre le match. Et tant que le malandrin ne sera sorti de la salle, le jeu ne pourra reprendre. Ce sera la fin, on l’espère, de l’impunité qu’avaient ces perturbateurs. Car la présidente a eu des mots forts, faisant écho au partage d’une publication du club de Moissac Castelsarrasin Basket, pour exprimer son raz le bol sur le sujet. Derrière des Hashtags « stop à la violence », « no ref no game » (pas d’arbitre pas de match) et « supporters insupportables », Estelle Fournier Haichour a annoncé de nouvelles mesures applicables dès la reprise. Découvrez son communiqué ci-dessous.
Match suspendu ou arrêté
« Le message est passé aux arbitres départementaux, quand ils se feront insulter par le public, ils ont l’obligation de suspendre le match et de reprendre une fois le ou les individus sortis de la salle. Si le match ne peut pas reprendre, il sera perdu pour l’équipe qui reçoit. » Le message a le mérite d’être clair. Il est bien triste d’en arriver là. Mais il faut cependant reconnaître, et ce en toute honnêteté, que trop sont ceux qui se permettent d’insulter le corps arbitral. Parfois avec violence, d’autres fois avec l’envie d’humilier gratuitement.
Peu importe le mobile, personne n’a à se faire insulter. Dans tous les cas, l’insulte sera toujours de trop. Et l’idée de faire sortir le ou les fauteurs de trouble avant la reprise du jeu permettra de dépolluer les tribunes. Et de mettre le discrédit sur le supporter au comportement déviant, qui devrait y réfléchir à deux fois avant de recommencer. Si le comité départemental devait acté ces nouvelles mesures, la Ligue BFC devra sans doute lui emboîter le pas. Et on ne s’en plaindra pas !
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Mustapha Sofi. © Montceau Sport