Aujourd’hui à la lutte pour la montée en Pro B, le club toulousain s’appuie sur trois joueurs issus de Saône-et-Loire. Dont le vétéran et toujours aussi performant Autunois d’origine, Fayçal Sahraoui.
Le Toulouse Basket Club montera-il en Pro B dans quelques semaines ? C’est la question que tout le monde se pose en ce moment en Nationale Masculine 1. Car le classement du championnat est actuellement trompeur avec nombre de matchs en retard. Bien que 3ème sur le papier, Toulouse est bien leader. En effet, alors que la course pour la montée en Pro B bat son plein, le club de Haute-Garonne possède à ce jour le meilleur bilan de la poule A (15 victoires pour 4 défaites). L’équipe de Stéphane Dao entame la dernière ligne droite de la saison et pourrait donc réaliser un coup fantastique en restant à la première place.
La saison dernière avait été perturbée pour l’équipe toulousaine avec des blessures qui l’avait empêchée de trouver son rythme de croisière. Le club avait donc terminé à une modeste dixième place. Mais cette saison, l’effectif a été renforcé et une qualité nouvelle s’est ressentie dans les résultats. On peut attribuer ce retour du club au premier plan aux deux étrangers de l’effectif : l’américain Mike Jospeh et le canadien Jermel Kennedy, arrivé de Besançon. Mais aussi et surtout à l’apport de trois joueurs passés par la Saône-et-Loire.
Fayçal Sahraoui, capitaine du Toulouse Basket Club. Crédit Photo : Morgan Clément.
La deuxième jeunesse de Sahraoui
Le premier d’entre eux est Fayçal Sahraoui. Né à Autun, il dispute sa deuxième saison sur les bords de la Garonne, après un long passage à La Rochelle. Bien qu’âgé de 41 ans, les années ne semblent pas avoir d’emprise sur lui. Le meneur tient un rôle prépondérant de par son expérience et son leadership. Mais aussi par ses statistiques où il réalise une saison fantastique avec en moyenne par match 11,2 points, 7 passes décisives et 4,1 rebonds. Le tout pour une évaluation moyenne de 16,4, l’une des meilleures du championnat. Le « papa » du vestiaire garde un lien fort avec notre département en arborant le numéro 71 sur son maillot depuis toujours.
Lucas Kouyaté et Victor Mopsus, ex-Chalonnais et désormais heureux Toulousains. © photo : TBC.
Mopsus et Kouyaté sont dans le ton
Les deux autres talents toulousains issus de Saône-et-Loire sont issus de la même génération (1999) et sont tous les deux passés par le centre de formation de l’Élan Chalon : Victor Mopsus et Lucas Kouyaté. Le premier avait marqué l’histoire de son passage à Chalon en devenant le plus jeune joueur à fouler les parquets de Pro A, à l’âge de 15 ans, 3 mois et 10 jours. Depuis, bien que n’ayant pas réussi à percer au sein du club chalonnais, il continue de s’aguerrir en N1 à Toulouse, après un passage à Avignon. Ses qualités naturelles précoces et son état d’esprit ont été justement perçus par le TBC qui en a fait le parfait alter-ego de Sahraoui au poste de meneur.
Enfin, Lucas Kouyaté a lui sauté dans le grand bain en rejoignant Toulouse l’été passé. L’ailier-fort connaît sa première expérience loin de Chalon-sur-Saône. Après quatre années en Espoirs à l’Élan, dont la dernière dans la peau de capitaine, il n’a pas été conservé sur les bords de Saône. Mais sa première expérience professionnelle confirme que c’est une révélation en puissance avec des stats tout à fait correctes pour un joueur de rotation. Est-ce que tout ce beau monde se retrouvera en Pro B la saison prochaine ? La réponse devrait venir dans les prochaines semaines. Et quelque chose nous dit que cette perspective ne déplairait certainement pas à tous les amateurs de basket en Saône-et-Loire.
Le classement actuel NM1 (Poule A)
Voir aussi – Arrêt des championnats amateurs basket
Antoine Cantin-Galland. © Photos : Morgan Clément (TBC) Montceau Sport