Alors que la trêve hivernale bat son plein, Montceau Sport vous propose de revenir sur les cinq premiers mois de compétition dans le championnat National 3 BFC. Décryptage.
C’est la trêve ! Alors que la première partie de saison a pris fin le week-end dernier, avec le match en retard opposant Saint Apollinaire à Cosne (2-2), les clubs de National 3 sont déjà dans les « starting blocks » en vue de la reprise du championnat programmée au 14 janvier 2023. Même si, une semaine auparavant, deux des trois matchs restants à jouer afin de mettre le calendrier à jour devraient se jouer. NDLR Morteau Montlebon / DFCO B et Pontarlier / Is Selongey le 7 janvier.
Le chiffre : 5
Comme le nombre moyen de descentes à venir de National 3 en Régional 1 (au niveau national en cas de 2 relégations de N2 en N3 BFC), à l’issue de cette saison. Soit potentiellement du 10ème au 14ème. Un nombre qui dépendra du maintien ou non de nos clubs Burgo-Franc-Comtois engagés en National 2.
La dernière rencontre non jouée de cette première partie de saison est prévue quant à elle au 28 janvier 2023 (Morteau Montlebon / Besançon Foot). Ceci étant dit, intéressons-nous au terrain, là où certains favoris répondent présents. Tandis que nos clubs du 71 demeurent à la lutte pour leur survie. Dans une saison où cinq descentes sont programmées du National 3 au Régional 1… Décryptage étage par étage.
Le leader : Pontarlier en reconquête
Leader actuel du championnat National 3 au terme de la phase aller, Pontarlier (25 pts) réussit jusqu’ici une saison très réussie. Ancien pensionnaire de National 2, le CAP a pour ambition de renouveler l’expérience. En tout cas, le club s’en donne clairement les moyens. Un recrutement réfléchi autour de cadres connaissant la maison, Pontarlier s’affirme après cinq mois de compétition comme le favori principal à la montée. Rappelons par ailleurs que seul le premier du groupe accédera en fin de saison au National 2. Un leader qui a en outre fini l’année en beauté avec un succès ramené de Sochaux face à la réserve professionnelle locale (0-2, photo ci-dessous).
Le DFCO B et l’UFM en embuscade
Abonnée aux places d’honneur en National 3 ces dernières saisons, la réserve du DFCO (22 pts) reste dans la course. Calés trois points derrière le leader, les Dijonnais comptent également un match en retard. Avec un bilan de 7 victoires pour un nul et deux défaites seulement en dix match, Dijon s’annonce comme le concurrent principal des Pontissaliens. Derrière ce duo de tête, on retrouve le promu UF Mâconnais (20 pts).
Le club cher au président Griezmann réalise un parcours plus qu’honorable pour un promu. Mais Mâcon ne saurait s’en satisfaire. En effet, outre des moyens financiers importants, l’UFM aspire à gravir les échelons, à commencer par l’ambition de rejoindre très vite le championnat National 2. À cinq points du leader, potentiellement à huit si Pontarlier bat Is Selongey le 7 janvier prochain, les coéquipiers de l’excellent Axel Thoumin gardent toutes leurs chances alors que 15 matchs restent à jouer.
Pour Jura Dolois, ça n’est pas que du foot
Un raisonnement que doit tenir également Jura Dolois (19 pts). Battus par l’UFM lors de la 11ème et dernière journée avant la trêve hivernale (3-1), les coéquipiers du célèbre Youtubeur Valentin Lienard, alias #QDF, pointent à six unités du bonheur. Jura Dolois n’a jamais caché ses ambitions de montée, et on peut compter sur les coéquipiers du Franco-Marocain Achraf Beriss pour ne rien lâcher jusqu’au bout. Sauf surprise (Is Selongey ?), le futur champion pourrait bien être un de ses quatre-là. Même si avec autant de rencontres restantes à jouer, on ne peut être sur de rien.
La journée de reprise (J12) après la trêve sera précédée de 2 matchs en retard le 7 janvier.
Le maintien, objectif numéro 1 pour beaucoup
Si les 4 premiers au classement peuvent espérer à n’avoir jamais à regarder dans le rétroviseur, et encore, on peut affirmer que la lutte pour le maintien risque de concerner de très nombreux clubs. Et pour première cause, la réforme des championnats nationaux qui débute dès cette saison avec 14 descentes supplémentaires au niveau national du N3 au Régional 1. Passant ainsi automatiquement de 12 groupes à 11 groupes de 14 en 2023/2024. En outre, rappelons que des descentes supplémentaires sont à prévoir. Il faudra toutefois attendre de connaitre le sort des clubs Burgo-Franc-Comtois engagés en National 2. Vous l’aurez bien compris, personne n’est à l’abri.
Conséquence de la réforme en N3
Actuellement, le National 3 comporte 12 groupes, composés de 14 clubs. Dès la saison prochaine, en 2023/2024, il passera à 11 groupes de 14.
Objectif maintien pour le FCMB
Du coup, la lecture du classement nous fait remarquer que 4 points seulement séparent le 5ème du 11ème . Seul Quetigny semble à la traîne avec 3 points au compteur après 11 journées. Le promu devra réaliser une très grosse deuxième partie de saison pour espérer se maintenir. Pour le FCMB, actuel 12ème avec 10 points au compteur, l’espoir de répéter la deuxième partie de saison dernière permet de rester optimiste quand aux chances de maintien du club cher à la présidente Nicole Pietka.
Pour le voisin Gueugnon, la problématique reste la même, bien que le contexte soit totalement différent. Si du côté des mines, l’austérité est de mise et le maintien l’objectif de début de saison, du côté des forges les ambitions étaient aux antipodes. Après un exercice 2021/2022 très réussi, le FCG a bien mal démarré ce nouvel exercice. Les points perdus n’étant plus à prendre, il s’agira d’abord pour Gueugnon de rapidement se mettre à l’abri. Vu la qualité intrinsèque de l’effectif, nulle doute que le manque d’efficacité offensive entrevu ces cinq premiers mois sera bien vite un lointain souvenir.
Les joueurs du FCMB après leur victoire dans le derby contre Gueugnon début septembre.
Voir aussi – Le point dans le groupe B de Régional 3
Mustapha Sofi. © Montceau Sport