Comme chaque saison, de nombreux joueurs espèrent que leurs licences soient validées ou tamponnées par leurs médecins à temps (quand ils en ont un). Une situation pénalisante pour les clubs qui voient désormais pointer « le désert médical » comme nouvelle problématique à gérer. Décryptage.
Cela n’aura échappé à personne, de nombreux clubs de notre région ont du déclarer forfait à l’occasion du premier tour de la coupe de France disputé ce week-end. Si ce n’est pas une première, on constate une hausse conséquente de ces forfaits. Et les matchs du week-end à venir, combinant coupe de France et premier tour de la coupe Sport COMM, ne devraient pas échapper à cet état de faits. En cause, hormis la procrastination sempiternelle des joueurs, est pointé du doigt, le manque criant de médecins généralistes acceptant de recevoir de nouveaux patients. En effet, nombreux sont ceux qui n’ont plus de médecin traitant. Sans compter les divers cas particuliers qui peuvent se présenter selon la situation de chacun. Une contrainte de plus pour les clubs.
Des médecins surchargés
Il faut savoir que depuis deux ans maintenant, le certificat médical de non-contre indications n’est exigé qu’une fois tous les trois ans. En tout cas, pour les joueurs amateurs évoluant en District. Lors des deux autres saisons, le joueur doit seulement répondre à un questionnaire médical. Quoi qu’il en soit, la validation par des médecins de la bonne santé des pratiquants ne peut qu’être saluée. On pourrait même espérer à l’avenir des examens un peu plus poussés, même pour « les joueurs du dimanche ».
Quelques chiffres
1/1800 : soit 1 médecin pour 1800 habitants en Saône-et-Loire (moyenne nationale de 1 pour 800 à 900, fev. 2022)
12 : comme le nombre de forfaits enregistrés à l’occasion du premier tour de la coupe de France
En attendant, de nombreux clubs demeurent dans la panade. Avec notamment l’impossibilité pour certains de leurs joueurs de valider leurs licences dans l’immédiat. Des dates de rendez-vous à la mi-septembre, voir aucun rendez-vous du tout. La situation reste problématique. Une solution serait de devoir désigner un médecin club qui pourrait effectuer plusieurs permanences pour examiner les futurs licenciés. La FFF devrait sans doute se pencher sur le sujet car la problématique ne concerne pas seulement la Saône-et-Loire..
Voir aussi – Les affiches du deuxième tour de la coupe de France (71)
Mustapha Sofi. © Montceau Sport