Football (Mercato) : Amir Nouri (ex-FCMB) rejoint officiellement la Berrichonne de Châteauroux (Ligue 2)
Même si il n’aura passé qu’une seule saison à Montceau (alors en National 2), Amir Nouri a marqué de son empreinte son passage en Saône-et-Loire. Le retrouver quelques temps plus tard avec un statut de joueur professionnel n’est pas surprenant pour qui connaît le bonhomme. Après une première expérience réussie en National, puis en Ligue 2 du côté de Béziers, le natif de la région Lyonnaise avait rejoint la Belgique pour poursuivre son rêve. Aujourd’hui marque son retour en France avec une signature à la Berrichonne de Châteauroux. Un club phare du deuxième niveau national Français (L2). Décryptage.
C’est l’histoire d’un mec qui ne lâche jamais rien. Qui s’accroche à son rêve, tout en gardant la foi. Perfectionniste, esthète du beau jeu, Amir Nouri a plusieurs cordes à son arc. Son petit gabarit et sa silhouette svelte (1m78, 65 Kg) sont pourtant peu souvent compatibles avec le football de haut niveau. D’après les « on dit ». Sauf quand on a la technique, la vision de jeu et la qualité de passe d’un maestro. Le milieu de terrain de 25 ans (26 le 10 juillet prochain) arrive dans un club historique et centenaire de l’ex Domino’s Ligue 2, désormais Ligue 2 BKT. En effet, le club de la Berrichonne de Châteauroux, jadis club de coeur du président Denizot, disputera une énième saison en deuxième division nationale.
Réussir à Châteauroux
À peine arrivé, les premiers mots du néo-Castelroussin sont limpides : « Je suis très content ! (…) Je pense que La Berrichonne est un club qui peut me correspondre tant sur l’aspect sportif qu’humain. Je suis donc très satisfait de cette signature… » Du Nouri dans le texte. Humble, travailleur et doté d’un vrai sens du jeu, Amir se prépare à vivre une saison test de plus dans son parcours de jeune footballeur. Devoir prouver sa valeur, se montrer à la hauteur du défi qui lui fait face. Voilà ce qui attend l’ancien numéro dix du FCMB.
Il n’arrive pas en terrain inconnu puisque le coach de Châteauroux, Nicolas Usaï, connaît bien le bonhomme pour l’avoir suivi lors de son passage à Béziers et avoir tenté de le recruter lorsque ce dernier entraînait Sedan. Cette signature aura sans doute quelques effets secondaires, comme par exemple de pousser pas mal de supporters Montcelliens à regarder ce qu’il se passe dans le Berry…
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Mustapha Sofi. © Montceau Sport