Kévin Dupasquier, qui a quitté le FCMB pour Mâcon l’été dernier, revient pour nous sur son départ et sa première (courte) saison dans le club mâconnais. R1, objectifs et Coupe de France, retrouvez les confidences d’un joueur épanoui sur les bords de Saône.
Pour commencer, revenons sur la mini-saison de R1 de l’UFM. Comment ça s’est passé ?
Kévin Dupasquier (UFM) : « En ce qui concerne le championnat, je pense qu’on peut et doit faire mieux mais il ne faut pas oublier que c’est un nouvel effectif, avec beaucoup de changements donc il faut le temps que la « mayonnaise prenne » comme on dit. Mais le travail que le président, le staff, les bénévoles et le groupe fait depuis le début c’est ressenti avec ce beau parcours en Coupe de France où on montait en puissance de match en match avec une grosse cohésion donc c’est de bon augure pour la suite. »
Comment s’est passée ton intégration dans l’équipe ?
« Très bien, j’ai eu aucun de mal à m’intégrer car c’est un club que je connaissais déjà pour y avoir passer de nombreuses années dans les catégories de jeunes donc j’ai retrouvé des bénévoles, des joueurs que je connaissais déjà avant, donc aucun problème au niveau de l’intégration, c’était top. »
Ton intégration à Mâcon a été facilitée car tu n’es pas arrivé seul, t’es venu avec Alex Rougeot qui venait de Montceau aussi, ton frère Brian ou encore Jules Tribollet qui est de Cluny aussi.
« Oui oui, c’est sûr que c’est plus facile. Alex est un très bon pote et on était beaucoup en contact avant de signer tous les deux à Mâcon. Lorsque j’ai signé, je l’ai motivé et j’ai décidé de parler de lui au coach et au président car je sais que c’est un très bon joueur qui va nous beaucoup nous apporter. Donc on est très heureux de se retrouver dans la même équipe. Après je connaissais déjà d’autres joueurs comme Lucas Rigaud, Valentin Bizel, Jules, Jérôme Belleville et j’en passe. Et comme on a joué beaucoup d’années étant jeune dans ce club alors c’était simple pour nous de s’intégrer car on connaissait déjà la structure, les bénévoles, les personnes suivant le club notamment. »
« Le coach est à l’écoute de ses joueurs, c’est très important »
Quelle relation as-tu avec Romain Paturel ?
« Une relation saine. C’est un coach qui est compétiteur, très exigent et qui demande beaucoup d’efforts. C’est aussi un coach qui est proche et à l’écoute de ses joueurs et c’est important quand on est joueur de pouvoir échanger avec son entraîneur. Il s’est renseigné sur moi lorsque le président m’a appelé car il ne me connaissait pas, il ne m’avait jamais vu jouer. On a donc échangé et il était tout aussi motivé que moi pour ma signature au club car j’avais ces valeurs et ce goût de l’effort pour aider l’équipe. »
Le championnat s’arrête comme l’a annoncé le ministère en fin de semaine. C’est une déception ?
« Forcément c’est une grande déception. Quand on est compétiteur et qu’on aime ce sport on a envie de jouer tous les week-ends et on avait pris goût à ce rythme avec la Coupe de France. On avait à cœur de faire une belle saison avec un nouveau groupe, un nouveau projet mais on va devoir s’adapter et attendre d’en savoir un peu plus dans les semaines voire mois à venir pour les informations concernant la saison prochaine. Maintenant on va tout de même continuer à s’entraîner, s’entretenir et garder un lien avec le groupe, ce qui est très important. »
En sachant qu’au moment de l’arrêt vous étiez encore candidat à la montée et même invaincus avec une victoire et deux nuls (5ème), le projet du président Alain Griezmann et du coach Romain Paturel prend donc un an de retard ?
« Honnêtement, je ne sais pas trop quelles seront les modalités et les objectifs précis pour la saison prochaine mais en effet le projet risque de prendre du retard mais c’est comme ça, nous ne sommes pas le seul club à subir cette décision. Ça sera à nous de redoubler d’efforts pour rattraper ce retard et se donner les moyens d’atteindre ce que l’on veut. »
L’objectif pour toi c’est donc de retrouver Montceau mais en adversaire cette fois, en N3.
« Oui, j’ai vraiment à cœur de retrouver le niveau N3 qui plus est avec l’UFM qui est mon club formateur donc quand le président Alain Griezmann m’a appelé, m’a présenté le projet et m’a fait part de sa confiance, j’étais forcément motivé pour m’investir et me donner à 200% pour aider le club. Ça me ferait également très plaisir de retrouver les anciens collègues, staff et coach du FCMB avec qui je suis en bon contact. »
Tu es toujours en contact avec des personnes du FCMB ou même d’anciens du club ?
« Oui bien sûr je suis encore en contact avec quelques membres du staff, je pense à Mathieu Blanchard et Nicolas Phommarath mais aussi Jean-Philippe Forêt et quelques joueurs. On échange de temps en temps pour prendre des nouvelles, on a également eu, avec Alex Rougeot, des messages d’encouragement de leur part pour la Coupe de France donc ça fait toujours plaisir. C’est un club que je respecte beaucoup, qui m’a apporté et avec qui je suis parti en bon terme. »
On va maintenant revenir sur le parcours de l’UFM en Coupe de France. Ça a été l’éclaircie de la saison ? Un moment fort pour le club et fondateur pour l’équipe ?
« Oui c’est l’éclaircie dans cette sombre saison. C’était une superbe aventure où on a fait de très belle performances, vécu de très belles émotions et ça a permis au groupe d’être encore plus soudé. C’était effectivement un moment fort pour le club puisque l’UFM n’avait jamais atteint ce niveau de la compétition donc ça reste une fierté même si on aurait aimé faire mieux et on a ce sentiment de regrets après s’être fait éliminer aux tirs-au-but … Mais on sort la tête haute et grandit de cette aventure ! »
« Je suis venu ici pour m’inscrire sur la durée.. »
Parlons de ton futur. Quels sont tes projets de carrière ? S’inscrire sur la durée à l’UFM ? Viser plus haut ?
« Je suis venu ici pour m’inscrire sur la durée et vraiment m’investir à fond pour aider le club. C’est un club que j’apprécie, j’ai une attache particulière à ce club donc je veux l’aider au maximum. Après on ne sait jamais de quoi demain est fait. Forcément, comme tout compétiteur, j’ai envie de jouer le plus haut possible mais je me concentre vraiment sur le projet actuel du club. »
Enfin la question que tout le monde se pose : Est-ce qu’on te reverra sur le terrain de Salornay-sur-Guye un jour ?
« (Rires) … S’ils font un exploit en Coupe de France et qu’on joue chez eux pourquoi pas ! Non plus sérieusement, je ne sais pas, je me pose pas du tout la question, on verra en fin de carrière comme on dit ! »
Voir aussi – Nouveau coach et nouveau président à Ciry
Antoine Cantin-Galland. Entretien réalisé ce dimanche 7 mars. © Montceau Sport